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La Prison et les saisons

Cette vignette personnelle étudiera l’évolution des tendances carcérales saisonnières à travers les années 1885 et 1915 dans le district judiciaire de Saint-François. Y a-t-il une corrélation avec les crimes et les saisons?

Tel que démontré par ce graphique, la majorité des crimes est commise pendant deux saisons, l’été et l’automne. Suivant cette tendance, une analyse plus détaillée est à faire pour voir si une corrélation peut être faite.

Ici sont analysées seulement deux des quatre périodes pour la simple raison qu’il y a un manque d’information dans les périodes antérieures, en comparaison avec celle-ci et donc l’utilité de les exposer en graphique s’en voit insuffisante. Les données sont ici basées sur la collecte de données faite à partir du registre et donc toute méthodologie, déjà expliquée dans la vignette collective, ne sera pas mentionnée ici par soucis de lourdeur de texte. L’utilisation des années ci-dessous prend en compte un principe d’évolution, donc, considérant que ce n’est pas le but de cette recherche, il ne sera pas question d’une recherche par année, mais par période.

Chose qui ressort directement est la proportion de crime pendant l’année 1915, en comparaison avec l’année 1905. Ils ne sont plus simplement commis en majeure partie l’été, mais bien beaucoup plus répartis à travers l’année. Utilisant l’idée de proportion en pourcentage, en 1915, la proportion de crime durant l’été est 36,1% en comparaison avec 44,6% en 1905. La raison ne peut être déterminée avec de telles recherches, mais une avancée technologique et démographique pourrait être la cause de ce changement. Chose qui saute aux yeux avec de tels résultats est que, malgré tout, l’été garde la place de la saison la plus criminalisée.

Prison Winter vue de la rue [1]

Autre point d’analyse est la soudaine augmentation importante de crimes entrant dans la catégorie contre l’ordre public. Une hypothèse qui, naturellement, pourrait être avancée suit l’idée d’une évolution du système juridique. Plusieurs actions sont maintenant considérées comme étant une violation de l’ordre public, en comparaison avec les années précédentes. Ici est présentée une claire évolution de la criminalité et de son traitement, considérant la méthodologie de la collecte d’informations de cette recherche.

Texte réalisé par: Jonathan Tardif

Médiagraphie

Références

[1] Fiducie nationale du Canada, « La prison de la rue Winter », (Sherbrooke, 2022). Lien

Pour aller plus loin

Vachon, David, « “Don’t do that Jos!” : Les homicides à Québec entre 1880 et 1930 », mémoire de maîtrise (histoire), Université Laval, 2008, 126 p. Lien

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